- Des experts en psychologie ont déjà demandé pourquoi les amateurs d’horreur sont divertis par des situations effrayantes
- C’est parce que la peur est destinée à nous éloigner du danger et à créer l’alarme
- Une étude récente a révélé que la peur déclenche une excitation physiologique et explique pourquoi nous apprécions certaines expériences effrayantes.
La peur est nécessaire à la survie – elle initie des réponses à d’éventuelles menaces et nous permet à son tour d’échapper au danger.
Bien que la peur soit nécessaire pour maintenir notre existence en tant qu’êtres humains, ce n’est pas nécessairement une émotion agréable – à moins bien sûr que vous ne soyez un passionné d’horreur.
À l’Halloween, par exemple, ces amateurs de sensations fortes recherchent activement des destinations remplies de sang, comme les zombies en décomposition et les maniaques à la tronçonneuse. Cependant, jusqu’à présent, on ne savait pas exactement pourquoi les gens voulaient volontairement avoir peur.
Expliquer la peur récréative
L’expérience émotionnelle mixte de peur et de plaisir simultanément (comme lorsque vous regardez un film d’horreur) est connue sous le nom de «peur récréative». Bien que la peur soit une émotion désagréable, les gens recherchent parfois des expériences effrayantes à des fins de loisirs.
Des chercheurs ont récemment mené une étude pour étudier comment les humains tirent du plaisir de la peur en étudiant comment un groupe de participants réagit à une maison hantée.
La maison hantée
Au total, 110 participants ont eu l’opportunité de découvrir une maison d’horreur en direct, tout en étant équipés de moniteurs cardiaques qui les ont enregistrés en temps réel.
Cela a permis aux chercheurs d’observer les réponses des corps des participants lorsqu’ils étaient exposés à des stimuli. La maison hantée commerciale comportait une variété de tactiques pour effrayer les invités, y compris des zombies et des frayeurs de saut.
Les chercheurs ont également observé les participants en temps réel grâce à des caméras de surveillance pour étudier les réponses comportementales des participants. Les invités ont également pu évaluer chaque rencontre en fonction de la peur et du plaisir.
Les données des moniteurs cardiaques, des caméras de surveillance et des expériences autodéclarées ont ensuite été comparées.
Jouer avec la peur
L’étude, publiée dans la revue Science psychologique, a constaté que les situations effrayantes et les horreurs peuvent être divertissantes lorsqu’elles améliorent une réponse physique distincte (en raison des changements de fréquence cardiaque) sans nous submerger.
Selon les chercheurs, il y a une ligne fine entre une expérience désagréable et amusante en ce qui concerne la peur.
Marc Malmdorf Andersen, auteur principal de l’article a poursuivi en disant: «En étudiant comment les humains tirent le plaisir de la peur, nous constatons qu’il semble y avoir un« sweet spot »où le plaisir est maximisé».
Lorsque les participants n’avaient pas assez peur, ils n’appréciaient pas l’expérience, mais lorsqu’ils avaient trop peur, ils ne l’appréciaient pas non plus. Les tendances trouvées lors de l’analyse des données des moniteurs cardiaques sont similaires à ce que les scientifiques ont trouvé dans le jeu humain.
Andersen a déclaré que «plusieurs récits de jeu soulignent l’importance de doses justes d’incertitude et de surprise pour expliquer pourquoi le jeu est agréable». La même chose s’applique à la peur des loisirs, a-t-il déclaré.
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