L’anxiété survenant chez les adolescents épileptiques peut sembler différente de celle des adultes; ils peuvent parfois sembler plus argumentatifs, irritables ou agressifs, ayant peut-être des accès de colère ou détruisant des biens. Parfois, les parents ont le sentiment que leur enfant se comporte mal et ignorent les signes avant-coureurs importants. Par exemple, votre enfant peut avoir du mal à faire les choses habituelles, comme aller dormir, sortir du lit ou ne pas aller à l’école parce qu’il s’inquiète de ce qui va se passer.
Les troubles anxieux sont très fréquents chez les adolescents épileptiques; la nature de l’épilepsie peut amener les adolescents à développer des symptômes d’anxiété. L’anxiété peut survenir en réaction au diagnostic, en raison de convulsions ou peut-être d’un effet secondaire de certains médicaments anti-épileptiques. Le plus souvent, l’anxiété apparaît après le diagnostic d’épilepsie ou après la crise primaire et peut impliquer la peur d’avoir un autre événement. C’est une condition importante qui rend difficile pour un individu de faire face à la vie quotidienne. Nous nous sentons tous anxieux de temps en temps, mais pour une personne anxieuse, ces sentiments ne peuvent pas être facilement contrôlés.
Ils ont souvent du mal à communiquer efficacement leurs sentiments, ce qui peut affecter la façon dont ils font face et augmenter leur anxiété. Parfois, les adolescents qui ont du mal à exprimer ce qu’ils ressentent rapportent plus de symptômes tels que maux de tête, maux d’estomac, maux de dos, nausées ou vomissements. L’anxiété peut affecter leur façon de penser. Cela peut diminuer leur attention et leur compréhension, et les universitaires peuvent en souffrir. Lorsque cela se produit, ils peuvent inconsciemment essayer d’éviter les tâches scolaires, faire semblant de se sentir malade et refuser d’aller à l’école.
Comment traiter l’anxiété chez les adolescents atteints d’épilepsie
Points clés à garder à l’esprit lorsque vous faites face à l’anxiété chez les adolescents épileptiques.
Parlez d’émotions
Apprendre à connaître les émotions et parler davantage des moyens de reconnaître et d’exprimer des sentiments difficiles est essentiel. Identifier les choses qui causent de la peur ou de l’inquiétude et élaborer un plan pour y faire face sont les premières petites étapes.
Gardez les gens informés
Lorsque les crises surviennent pendant la journée d’école ou dans des lieux publics, les jeunes épileptiques peuvent se sentir gênés par le fait que d’autres parents ou camarades de classe les voient pendant qu’ils ont une crise. Éduquer les personnes proches de vous et de l’école peut aider à réduire l’étiquetage négatif sur l’épilepsie et peut contribuer à apporter un sentiment de sécurité et de confort.
La bonne attitude
La bonne attitude leur donne l’occasion d’acquérir des compétences pour accroître leur estime de soi en encourageant les interactions sociales et l’activité physique. Gardez à l’esprit d’avoir des objectifs réalistes et d’être patient avec leur rythme. Pratiquer de nouvelles façons de penser aux situations difficiles peut aider votre enfant à diminuer le genre de pensées qui sont autodestructrices et encourager les compétences de résolution de problèmes.
Système de récompense
Développez un système de récompenses afin que votre enfant reçoive des éloges ou d’autres récompenses souhaitées pour avoir pris ses médicaments à temps, terminé une corvée ou évoqué une journée difficile. C’est une façon de soutenir une attitude positive envers l’épilepsie. Les devoirs, les graphiques et la journalisation aideraient à garder une trace des compétences que votre enfant apprend et qui doivent être reconnues.
Prenez le temps de vous détendre
Apprendre à se détendre et à gérer le stress peut aider dans la plupart des domaines de la vie avec l’épilepsie. La méditation, la respiration profonde ou la pleine conscience sont des moyens efficaces de rester concentrés.
(Rédigé Par Mme Sneha George, psychologue, Hôpital Fortis Malar)
Publié: 8 février 2021 08h00 | Mis à jour: 8 février 2021 08h01