Philippa Day, 27 ans, mère célibataire de deux enfants de Nottingham, fait partie d’un nombre croissant de prestataires dont le décès est dû à un système impitoyable, indifférent et irresponsable géré par le ministère du Travail et des Pensions (DWP).

Philippa Day (source: Facebook / Philippa Day)

Le DWP a commis des erreurs répétées dans sa demande de prestations. Philippa a été retrouvée morte chez elle après avoir pris une overdose en octobre 2019 à la suite de l’arrêt de son paiement d’indépendance personnelle (PIP).

Un projet d’examen du processus interne (IPR) de son cas a été publié après avoir été obtenu par le Disability News Service (DNS), qui a lancé une contestation judiciaire à la suite des tentatives des avocats du gouvernement de bloquer sa publication lors de l’enquête sur la mort de Philippa.

Le DNS a publié l’examen au coroner le 15 janvier et inclut des conclusions tirées par des cadres supérieurs du DWP sur la façon dont la demande de paiement d’indépendance personnelle (PIP) de Philippa avait été traitée de la fin de 2018 jusqu’à son décès en octobre 2019.

L’enquête du DWP a révélé des défaillances répétées dans la procédure et la politique et a détaillé six erreurs graves qui avaient été commises par trois fonctionnaires, menant à sa mort.

Le rapport soulevait de sérieuses inquiétudes quant à la manière dont Capita, l’un des deux entrepreneurs privés utilisés pour effectuer les évaluations PIP, avait modifié ses procédures après le décès de Philippa.

Le coroner chargé de l’enquête, Gordon Clow, a décrit 28 cas spécifiques où des «erreurs systématiques» avaient conduit à des échecs de la part des responsables des prestations et a déclaré que la longue lutte de Philippa Day avec le système de prestations avait été un «facteur de stress» dans sa décision de prendre l’overdose en août 2019. Philippa est tombé dans le coma et est décédé plusieurs mois plus tard, le 15 octobre.

Philippa avait des problèmes de santé mentale pendant des années, avec des antécédents d’automutilation, de tentatives de suicide et de nombreux séjours en hôpital psychiatrique.

Elle demandait initialement une allocation de subsistance pour personnes handicapées pour son diabète de type 1 depuis l’âge de 16 ans et on lui avait demandé de demander le PIP en novembre 2018 dans l’espoir de recevoir une aide supplémentaire pour ses besoins en santé mentale.