CE QUI EST RÉCLAMÉ:
- Un projet de loi qui sera bientôt soumis pour approbation au parlement français stipule que les personnes sans preuve d’un résultat négatif au test Covid ne seront pas autorisées à utiliser les transports en commun.
- Le projet de loi, selon le premier ministre Jean Castex, a été créé pour fournir une base juridique pour lutter contre la pandémie et d’autres crises sanitaires.
- Les chefs de l’opposition ont cependant dénoncé le projet de loi, affirmant que la direction du président Macron était une « dictature de la santé » qui attaque les libertés publiques.
Les personnes en France qui n’ont pas été vaccinées contre le Covid-19 peuvent se voir interdire d’utiliser les transports en commun, selon un projet de loi qui a suscité les protestations des politiciens de l’opposition.
Le projet de loi, qui devrait être soumis au parlement, stipule en outre que les personnes peuvent avoir «accès aux transports ou à certains lieux, ainsi qu’à certaines activités» à condition de présenter la preuve d’un test Covid négatif ou de tout «traitement préventif».
Lundi, le Premier ministre Jean Castex a obtenu le soutien de son cabinet pour le projet de loi qui servira bientôt de cadre juridique pour lutter contre les crises sanitaires telles que la pandémie de coronavirus. La campagne de vaccination devrait commencer dimanche.
Selon des sondages d’opinion, 55% (l’un des taux les plus élevés de l’UE) des Français déclarent ne pas se faire vacciner avec Covid.
Bien que les vaccinations contre les coronavirus soient fortement recommandées, le président Emmanuel Macron a juré qu’elles ne seraient pas obligatoires.
Cependant, le projet de loi a été critiqué par les politiciens de l’opposition, la chef du parti RN, Marine Le Pen, le qualifiant de mesure «essentiellement totalitaire».
Sébastien Chenu, porte-parole du parti RN, a également accusé le gouvernement de Macron d’avoir planifié « une dictature de la santé », tandis que la sénatrice centriste Nathalie Goulet a déclaré que le projet « attaque les libertés publiques ».
Le député d’extrême gauche Alexis Corbière a également souligné qu’une discussion collective devait être engagée si le but du projet de loi est de restreindre nos libertés publiques.
En réponse, Amélie de Montchalin, le ministre du secteur public a démenti que le projet de loi ait été fait pour créer un «état de santé». Elle ajoute cependant qu’un débat sur le projet de loi sera prochainement programmé pour tout clarifier.
Lundi, l’UE a approuvé l’utilisation des vaccins contre le coronavirus Pfizer-BioNTech. Le déploiement des premières vaccinations dans 27 pays commencera après Noël.
Hier, la France a enregistré 5797 nouveaux cas d’infection à coronavirus et 351 décès supplémentaires.
Source: MSN